Dans cet article publié dans "Sensors and Actuators B: Chemical", Pantazis et son équipe utilisent l'impression 3D pour fabriquer un bioréacteur pour amplifier de l'ADN dans le but de l'utiliser dans le cadre de détection pour la santé.
Dans un premier temps, le matériau d'impression le plus approprié pour le réacteur a été évalué en testant 25 filaments différents disponibles dans le commerce, imprimés en 3D par la technique d'impression classique (FDM, plastique fondu par couches).
L'évaluation a été effectuée en fonction de l'efficacité d'impression des matériaux, de la compatibilité avec le test d'amplification enzymatique de l'ADN et de la transparence. Le matériau transparent le plus performant a ensuite été utilisé pour la fabrication d'une cartouche avec huit réacteurs à micropuits; il a été démontré que ce dernier était capable d'effectuer une amplification isotherme LAMP dans des échantillons de salive lorsqu'il était placé à l'intérieur d'une plateforme portable spécialement conçue et imprimée en 3D.
La détection réussie de la mutation CYP2C19*2 impliquée dans le métabolisme du clopidogrel (Plavix), un médicament utilisé comme traitement des maladies cardiovasculaires, démontre l'adéquation de la plateforme comme outil de diagnostic complémentaire, soulignant le potentiel de la méthode comme système de point de soins.
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